Naissance de l’éthique médicale

• Code de Nuremberg (1947) : dix règles éthiques après le procès des criminels nazis, définissant le concept de « crime contre l’humanité ».

• Domaines de questionnement éthique :

  • Procréation et expérimentations humaines

  • Vieillir et mourir

  • Greffes et utilisation des parties du corps

  • Expériences sur le cerveau, la personnalité et le patrimoine génétique

  • Interventions sur les êtres et milieux vivants non humains

• CCNE (Comité consultatif national d’éthique) : rôle d’éclairage sur les progrès scientifiques et les enjeux sociétaux nouveaux.

Caractéristiques des problèmes éthiques

• Portent sur la maîtrise de l’homme sur lui-même : clonage, procréation, système nerveux, hérédité.

• Grandes questions :

  • Information au patient

  • Accompagnement en fin de vie

  • Secret médical

  • Balance risque/bénéfice des traitements

• Objectif : réflexion sur le bien et le mal, gestion des conflits, débats autour des questions délicates (IVG, PMA, fichiers épidémiologiques, technologie, valeur de la vie).

Principes éthiques pour la démarche

Tendances éthiques

• Téléologique : agir pour réaliser le bien.

• Déontologique : agir par devoir et respect de principes, le non-respect étant un mal définitif.

Quatre grands principes

1. Bienfaisance : agir pour le bien en tenant compte de l’intérêt de la personne.

2. Autonomie : respect de la capacité d’une personne à faire ses choix librement.

3. Non-malfaisance : ne pas nuire intentionnellement.

4. Justice : égalité des soins pour tous.

Grands courants éthiques

• Éthique de la liberté : partage du pouvoir décisionnel entre corps médical et législatif (ex. droit à mourir dans la dignité).

• Éthique traditionnelle : respect sacré de la vie.

• Éthique clinique/narrative : centrée sur le patient, prenant en compte sa situation médicale, son histoire, ses volontés ; le patient est au cœur de la décision.